Après avoir passé une bonne nuit de repos (enfin) et pu prendre quelques forces, nous nous sommes concertés sur le fait de participer à la cérémonie du Chant des arbres, dont Dame Maeva, grande prêtresse de Mailikki au sein de la forêt de l'Orée, nous avait convié. Azraël, notre magicien, a préféré se téléporter pour mettre certains de nos trésors en sécurité, dans la salle du trésor de Chute de la Dague. Azraël en a profité pour reprendre avec lui Gralom, le demi-ogre que nous avions secouru il y a quelques jours. Gralom n'est malheureusement pas très vif d'esprit et je ne sais si mes nerfs tiendront le coup bien longtemps. Il ne semble pas méchant mais est vraiment trop simple d'esprit.
Finalement, nous avons décidé de ne pas participer à la cérémonie : nous avions mieux à faire. A en croire Maeva, l'énergie libérée par l'obélisque magique du château pourrait avoir activé un portail magique dans les anciennes catacombes datant de l'âge de Néthéril. Aussi, nous avons décidé de continuer notre exploration des souterrains.
Une fois dans les catacombes, nous nous sommes rendus directement vers les passages caverneux. Un orc que nous avions fait prisonnier nous avait renseigné que le passage avait été exploré par d'autres orcs mais qu'aucun n'était jamais revenu.
Les tunnels se rétrécissant, nous prenons garde de ne pas tomber dans un piège. Et effectivement, une sorte de gros vers se tenait tapis dans l'obscurité. D'après mes compagnons, il s'agissait d'un vers charognard. La créature n'eu pas l'occasion de nous attaquer : nos projectiles de magie ayant raison de lui. Plus loin dans le boyau, une odeur infecte d'excréments nous parvient. Le passage s'élargissait et deux créatures, des Otyughs, nous attaquèrent.
Les nains Kunu et Bayron, ainsi que notre moine Mistral eurent rapidement raison d'eux. Mais l'odeur était insoutenable et resta accroché à nos vêtements. Manifestement, le plafond de la grotte comminiquait avec les latrines des orcs qui vivaient en surface, ce qui avait permis aux ignobles aberrations de survivre. Trop grosses pour pouvoir s'échapper des grottes... 
Nous dûment nous laver consciencieusement pour nous décroter, tous en prenant garde à ne pas profaner le bassin d'eau claire de Corellon.Le réseau de grottes étant une impasse, nous dûmes faire demi-tour. Nous décidammes de briser le mur scellé. Derrière, une porte étrange faite d'une architecture particulière, faite de gargouilles et d'autres sculptures. Elle n'est pas sans rappeler l'architecture que nous avions découverte sous le désert d'Anauroch, lorsque nous avions, à l'époque, exploré une cité Néthérilienne recouverte par les sables. Cette fois, pas de doute, nous avions découvert les anciennes ruines que nous cherchions... (A suivre)
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